Auteur/autrice : Fabrice

  • Plongée sous-marine dans la toile : Comment l’Île Maurice se connecte au monde grâce à internet

    Plongée sous-marine dans la toile : Comment l’Île Maurice se connecte au monde grâce à internet

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    Imaginez une île paradisiaque, avec ses plages de sable blanc et ses lagons turquoise, totalement coupée du reste du monde numérique. Impensable, non ? Eh bien, l’Île Maurice, bien que perchée au beau milieu de l’océan Indien, a réussi à tisser une véritable toile invisible pour rester connectée au reste du globe. Comment ? Grâce à des géants silencieux qui serpentent sous l’eau : les câbles sous-marins à fibre optique. Prêt pour une plongée dans cet univers fascinant ? C’est parti !

    Si l’internet mauricien est rapide et fiable, c’est grâce à plusieurs câbles sous-marins qui traversent des milliers de kilomètres sous les vagues. Ces câbles, souvent comparés à des “cordes d’information”, sont constitués de fibres optiques enrobées de multiples couches protectrices pour résister aux environnements marins hostiles.

    La Préparation

    Tout commence par une étude océanographique. Avant de poser un câble, des experts cartographient le fond marin pour éviter les zones dangereuses comme les volcans sous-marins ou les failles tectoniques.

    La Pose

    Une fois le tracé déterminé, des navires spécialisés, appelés “poseurs de câbles”, se mettent au travail. Ces monstres des mers déroulent lentement le câble depuis leurs bobines géantes, le déposant délicatement sur le fond marin.

    La Protection

    Dans les zones à risques, comme les fonds sableux où des ancres de navires pourraient traîner, les câbles sont enterrés à l’aide de robots sous-marins.

    La Connexion

    Une fois les deux extrémités du câble raccordées aux stations terrestres, la magie opère : des données numériques traversent la planète à une vitesse proche de celle de la lumière !

    Maurice n’est pas connectée par un seul câble, mais par plusieurs, chacun jouant un rôle crucial pour garantir une connexion rapide et fiable.

    SAFE (South Africa Far East)

    Ce vétéran de 13 500 km relie l’Afrique du Sud à l’Asie en passant par Maurice. Une véritable autoroute de l’information qui a été essentielle pendant des décennies.

    LION et LION2 (Lower Indian Ocean Network)

    Ces câbles connectent Maurice à ses voisines, La Réunion et Madagascar, renforçant les échanges régionaux.

    METISS

    Le nouveau venu ultra-moderne. Avec une capacité impressionnante de 24 térabits par seconde, ce câble est conçu pour répondre aux besoins numériques croissants de l’île.

    T3 et le futur T4

    Le T3, lancé en 2023, est une réponse aux besoins grandissants en bande passante. Et avec le T4 prévu pour 2027, Maurice se prépare déjà à l’avenir.

    Même avec ces câbles robustes, tout n’est pas toujours parfait. Maurice a connu des pannes, comme celle d’avril 2024, où le câble SAFE a été endommagé au large de l’Afrique du Sud, provoquant des ralentissements. Heureusement, des routes alternatives comme METISS ont pris le relais, évitant une coupure totale.

    Le cœur de ces câbles, c’est la fibre optique. Imaginez une autoroute de verre ultrafin par laquelle voyagent des impulsions lumineuses. Chaque impulsion transporte des données – une vidéo YouTube, un appel Zoom, ou même ce post Instagram que vous avez liké. Ces fibres, bien protégées par plusieurs couches (plastique, acier, et gel résistant à l’eau), garantissent que vos données restent en sécurité même à des milliers de mètres sous l’eau.

    Ces câbles doivent faire face à des défis parfois surprenants. Par exemple :

    Les requins curieux

    Oui, il arrive que des requins mordent les câbles ! Pourquoi ? Peut-être sont-ils intrigués par les champs électriques émis par les câbles.

    Les ancres de navires

    Un des plus grands dangers pour les câbles posés dans les eaux peu profondes. Une ancre mal placée peut facilement les endommager.

    Les séismes sous-marins

    Heureusement rares, ils peuvent rompre ces “veines numériques”.

    L’Île Maurice ne se contente pas de suivre la tendance, elle la précède. Avec l’arrivée de la 5G, des investissements dans des projets comme le câble T4, et l’expansion des technologies de fibre optique, l’île se positionne comme un véritable hub technologique dans l’océan Indien.

    La connectivité internet de l’Île Maurice est bien plus qu’une simple infrastructure. C’est un exploit technologique, un témoignage de collaboration internationale et une promesse d’avenir. Alors, la prochaine fois que vous regardez un film en streaming depuis votre hôtel à Flic-en-Flac, souvenez-vous que tout cela est rendu possible grâce à ces câbles sous-marins, véritables héros cachés de notre monde numérique.

    Rester connecté à l’île maurice

  • Restez connecté à internet à l’Île Maurice

    Restez connecté à internet à l’Île Maurice

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    Article mis à jour le 2 janvier 2024

    Que vous soyez un voyageur avide de nouvelles expériences ou un professionnel en déplacement, rester connecté à internet pendant votre séjour à l’île Maurice est essentiel pour rester en contact avec vos proches, naviguer sur le web, ou gérer vos affaires en ligne.

    Si vous ne pensez pas utiliser vos données mobile française à l’île Maurice, s’il vous plait, n’oubliez surtout pas de désactiver vos données mobiles sur vos smartphones et tablettes avant même le décollage !

    internet à l’île maurice

    Brève histoire de EMTEL, le populaire

    Quand nous sommes arrivés à l’île Maurice, le seul opérateur que nous a présenté un ami,  c’est Emtel ! Emtel Ltd est devenu le premier opérateur de téléphonie mobile dans tout l’hémisphère Sud en 1989. D’une simple société de téléphonie mobile, Emtel a élargi son offre de produits et de services pour les particuliers, les entreprises et les foyers. En juin 2015, Emtel a lancé Airbox, fournissant ainsi un accès Internet illimité dans les foyers, à l’aide d’une box wifi 4G. 

    Brève histoire du leader MY.T

    Initialement créée en 1988 sous le nom de Mauritius Telecommunication Services, la société a été rebaptisée Mauritius Telecom en 1992. En 2000, Mauritius Telecom a conclu un partenariat stratégique avec France Télécom qui a acquis 40% de ses actions. On comprend alors pourquoi on retrouve dans son image de marque des marqueurs couleurs de France Telecom, aujourd’hui Orange en France. Depuis fin 2017, la société a achevé le déploiement de la fibre optique à l’île Maurice. Cet opérateur fournit des services fixes, mobiles, Internet, de télévision et de paiement mobile. La marque a évoluée en 2017, et tous ses produits et services ont été regroupés sous une seule marque commerciale, my.t.

    Carte SIM Locale TOURISTES

    L’une des options les plus simples et économiques pour avoir internet sur votre mobile à l’île Maurice est d’acheter une carte SIM ou eSIM locale. À votre arrivée à l’aéroport international Sir Seewoosagur Ramgoolam ou dans de nombreuses boutiques locales, vous trouverez une variété de fournisseurs de services mobiles, tels que Chili, Emtel, et MyT Mobile.

    • Avec le populaire EMTEL

    Emtel propose une offre spéciale pour les touristes, il s’agit du Tourist pack, une carte SIM prépayée qui vous permet de profiter de 200 GB d’internet illimité à Maurice, de Rs 200 d’appels et de SMS illimités en local. Le prix de la carte SIM est de 750 roupies mauriciennes (environ 15€) et elle est valable 30 jours après la première utilisation. Vous pouvez commander votre carte SIM en ligne et la récupérer à l’aéroport à votre arrivée. L’opérateur propose bien sûr aussi la eSim.

    • Avec le leader MY.T

    MY.T aussi propose une offre pour les touristes, il s’agit du Toursit Sim, une offre prépayée qui vous permet de profiter de 200 GB d’internet mobile, de Rs 174 d’appels et des SMS illimités en local.Le prix de la carte SIM est de 750 roupies mauriciennes (environ 15€) et elle est valable 30 jours après la première utilisation. Vous pouvez acheter votre SIM dans les showrooms my.t ou chez les revendeurs agréés. Tout comme Emtel, l’opérateur propose aussi la eSim.

    Carte SIM Locale RÉSIDENTS

    À présent, si comme moi, vous êtes résident à Maurice, voici les offres proposées.

    EMTEL

    Recharge pour 1 jours

    Rs 21

    Data illimités, Appels vers Emtel illimités (15 min vers d’autres opérateurs local) et SMS illimités

    Recharge pour 7 jours

    Rs 101

    4Go de datas illimitées par jour, puis débit réduit, 60 minutes d’appels en local

    Recharge pour 30 jours

    Rs 371

    6Go de datas illimitées par jour, puis débit réduit, 120 minutes d’appels en local

    Recharge pour 90 jours

    Rs 941

    10Go de datas illimitées par jour, puis débit réduit, 240 minutes d’appels en local

    MYT

    Recharge pour 1 jours

    Rs 15

    Données illimités

    Recharge pour 7 jours

    Rs 95

    Données illimités avec 15GB puis débit réduit au-delà

    Recharge pour 30 jours

    Rs 315

    Données illimités avec 75GB puis débit réduit au-delà

    Recharge pour 90 jours

    Rs 815

    Données illimités avec 270GB puis débit réduit au-delà

    Carte sim international

    Holafly

    Vous avez aussi la solution d’acheter une autre sorte de eSim avant votre départ, une eSim international. Holafly par par exemple propose une eSim avec jusqu’à 500 Mo pour naviguer chaque jour tout en conservant votre numéro WhatsApp.

    7 jours

    3 Go

    34,00€

    15 jours

    7 Go

    47,00€

    30 jours

    15 Go

    59,00€

    L’itinérance International

    Le site wikipédia explique que l’itinérance (ou « roaming »), en pratique, désigne la faculté des abonnés d’un opérateur de réseau mobile à utiliser les services de téléphonie mobile (voix ou données) de différents réseaux au fur et à mesure de leurs déplacements. Cette fonctionnalité est utile chaque fois qu’un client est hors de portée du réseau de son opérateur. C’est notamment le cas lors d’un déplacement dans un pays étranger

    En ce qui me concerne, actuellement chez Orange, voici ce que je devrais payer depuis Maurice si par mégarde je gardais mes données activées, ou que je passais un appel, envoyais un sms, un mms :

    Internet mobile

    13,31 €/Mo

    Appels

    reçus 1,40 €/min

    émis 2,90 €/min

    SMS

    reçus gratuit

    émis 0,28 €/min

    MMS

    reçus 0,80 €/min

    émis 1,10 €/min

    Forfaits International

    Cependant, les opérateurs mobiles proposent d’activer des options payantes, en plus de notre abonnement pour profité de notre numéro à l’étranger. Par exemple, Orange a signé un accord d’itinérance GPRS/EDGE/3G/3G+/4G avec un opérateur à l’île Maurice et propose un pass. Le Pass Evasion 1 dans lequel figure l’île Maurice, le tarif est de 29€ pour 31 jours.

    « Avec le Pass Evasion 1 10Go + 30min + 50SMS, vous bénéficiez pendant 31 jours consécutifs de 10Go d’internet, 30 minutes d’appels et 50SMS pour échanger depuis les destinations incluses dans le pass Evasion 1, vers ces mêmes destinations et la France métropolitaine. Les appels sont décomptés à la seconde en émission et en réception, après une première minute indivisible (hors numéros surtaxés et numéros spéciaux). Au-delà des usages inclus et de la durée de validité du pass, les usages voix, sms et internet mobile seront facturés au tarif en vigueur. » (source Orange.fr)

    10Go + 30min + 50SMS

    29 €

    Sans engagement

    Wi-Fi Gratuit

    De nombreux hôtels, restaurants, cafés et centres commerciaux à l’île Maurice offrent un accès Wi-Fi gratuit à leurs clients. Vous pouvez profiter de ces points d’accès gratuits pour économiser sur les frais de données mobiles. Cependant, gardez à l’esprit que la qualité de la connexion peut être inégale et qu’elle peut être limitée dans le temps.

    Le site ou son application Wifi Map permettent de localiser les différents points d’accès wifif autour de vous dans plusieurs dans le monde, dont l’île Maurice. Ç peut toujours dépanner.

    PASSER DES APPELS DEPUIS L’ÎLE MAURICE

    Si maintenant vous souhaitez passer des appels vers la France, surtout si comme moi, vous garder votre numéro français pour les appels professionnels, voici mes deux solutions.

    Passer des appels de l’île Maurice vers la France peut être onéreux via les opérateurs traditionnels. Des services comme Skype et Rebtel offrent des alternatives plus économiques.

    Tarifs de Skype pour appeler la France depuis l’île Maurice

    Skype propose des appels vers des lignes fixes et mobiles en France à des tarifs compétitifs. Les appels vers les lignes fixes sont facturés à environ 0,18 € par minute. Les appels vers les mobiles peuvent être légèrement plus élevés. Ces tarifs peuvent varier, il est donc recommandé de consulter les tarifs actuels sur le site de Skype. 

    Pour ma part, j’ai pris le forfait d’un mois à 3,60 € qui m’offre 100 minutes d’appel depuis l’Île Maurice Maurice vers la France sur les fixes et mobiles. Vraiment ça fonctionne très très bien.

    Tarifs de Rebtel pour appeler la France depuis l’île Maurice

    Rebtel offre des appels vers la France, en illimité pour 6 euros par mois. J’ai plusieurs amis qui utilisent cette opérateur et tous m’en font beaucoup d’éloges. Il ne rencontre aucune difficulté.

    Sachez tout de même que les appels vers les numéros spéciaux et surtaxés ne sont pas pris en charge ni par Skype, ni par rep tel. J’ai personnalisé mon répondeur sur ma ligne française pour demander aux appelants de me laisser un message et que je les rappellerai. Car en effet, je me garde bien de décrocher lorsque quelqu’un m’appelle sur mon mobile

    Ah oui j’oubliais ! J’ai décidé de conserver ma ligne mobile française en prenant un abonnement chez Free Mobile à 2 euros. J’ai cependant payé 10 euros de frais supplémentaires, une fois pour toute, de manière à pouvoir activer ma eSIM à l’Île Maurice et ainsi recevoir des appels et SMS sur cette ligne mobile.

    Comparaison entre Skype et Rebtel

    Qualité des appels : Rebtel utilise des lignes téléphoniques locales, ce qui peut offrir une meilleure qualité d’appel, surtout en cas de connexion Internet instable. Skype dépend principalement de la qualité de votre connexion Internet.

    CONCLUSION

    En conclusion, il existe plusieurs options pour avoir Internet sur votre mobile pendant votre séjour à l’île Maurice, chacune ayant ses avantages et ses inconvénients. La meilleure option dépendra de vos besoins spécifiques en matière de données, de votre budget et de votre préférence personnelle. Quelle que soit l’option que vous choisissez, vous pourrez profiter de votre séjour sur cette magnifique île aux trois mamelles en restant connecté au monde.

  • Blue Bay, magnifique plage du sud de l’île Maurice !

    Blue Bay, magnifique plage du sud de l’île Maurice !

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    Blue Bay, c’est un magnifique lagon qui attire de nombreux plongeurs, un fonds marin qui nous caresse les yeux. La plage de Blue Baie est située au sud-est de l’île, près de la ville de Mahébourg. C’est là que se trouve le Parc Marin de Blue Bay, une zone protégée depuis 1997 qui abrite de superbes récifs coralliens et une vie sous-marine foisonnante. Un lagon de 353 hectares. 38 espèces de coraux et environ 72 espèces de poissons y vivent. La plage est située dans le sud-est de l’île.

    Une femme pose sur la plage
    Blue-Bay île Maurice @iLeMauriceInside
    Plusieurs personnes dans la mer sur une plage à l'île Maurice
    Blue-Bay île Maurice @iLeMauriceInside

    L’une des particularités qui la distingue est son magnifique lagon, classé parc marin national. Ce lagon est le foyer d’une biodiversité marine exceptionnelle, avec des coraux colorés et une variété de poissons exotiques. Les amateurs de plongée en apnée seront émerveillés par les fonds marins de Blue Bay. La plage est également réputée pour sa tranquillité. Comparée aux plages plus touristiques de l’île Maurice, Blue Bay offre une atmosphère paisible, parfaite pour se détendre et échapper à l’agitation.

    Activités sur la Plage de Blue Bay


    Plongée en apnée et plongée sous-marine : Le lagon de Blue Bay est une destination de choix pour les plongeurs et les amateurs de plongée en apnée. Vous pouvez explorer les récifs coralliens, nager avec les poissons tropicaux et même apercevoir des tortues marines.

    Balade en bateau à fond de verre : Si vous ne voulez pas vous mouiller, optez pour une excursion en bateau à fond de verre. C’est une excellente façon d’admirer la beauté du lagon sans vous mouiller.

    Excursions aux îles avoisinantes : Depuis Blue Bay, vous pouvez organiser des excursions vers des îles proches comme l’île aux Aigrettes et l’île aux Cerfs, où vous pourrez découvrir la faune et la flore locales, ainsi que profiter de plages désertes.

    Kitesurf et planche à voile : Les conditions de vent à Blue Bay sont idéales pour le kitesurf et la planche à voile. De nombreuses écoles proposent des cours pour les débutants.

    Pique-niques sur la plage : Les familles et les amis peuvent profiter de la plage en organisant des pique-niques. Les kiosques le long de la plage offrent de la nourriture locale délicieuse.

    Le snorkeling à la plage de Blue Bay à l’île Maurice est une activité très appréciée des amateurs de fonds marins. Pour faire du snorkeling à la plage de Blue Bay, vous avez deux options. Vous pouvez soit explorer le spot depuis la côte, en entrant dans l’eau dans la zone de baignade de la plage publique ou depuis la petite zone de sable qui jouxte Pointe Corps de Garde. Vous y verrez des poissons colorés, comme des poissons-perroquets, des poissons-anges ou des poissons-clowns. Mais les fonds y sont moins variés et moins profonds que dans le cœur du Parc Marin.

    L’autre option, plus recommandée, est de participer à une excursion en bateau qui vous emmènera sur les plus belles parties du récif, à environ 2 kilomètres de la côte. Là, vous pourrez admirer des formations coralliennes étendues, avec des massifs de coraux. Vous pourrez aussi observer une grande diversité de poissons tropicaux, notamment des poissons-papillons, des poissons-flûtes, des balistes ou encore des idoles des Maures. Vous aurez aussi peut-être la chance de voir des tortues marines, qui visitent occasionnellement la baie.

    C’est l’un des meilleurs spots de snorkeling de l’île, et même de l’Océan Indien. Si vous voulez en savoir plus sur cette activité, vous pouvez consulter le site web Snorkeling Report.

    Les hôtels près du lagon


    Il y a plusieurs hôtels disponibles près de la plage de Blue Bay, selon votre budget et vos préférences. Voici quelques exemples d’hôtels que vous pouvez réserver :

    • Le Peninsula Bay Beach Resort & Spa: un hôtel 4 étoiles situé à 200 mètres de la plage, qui propose un jardin, une piscine extérieure, une salle de sport et un parking privé gratuit. Les chambres sont climatisées et disposent d’une télévision à écran plat, d’un minibar et d’un balcon. Le tarif moyen par nuit est de 123 €.
    • Holiday Inn Mauritius Mon Trésor, an IHG Hotel: un hôtel 4 étoiles situé à moins de 2 km de l’aéroport international Sir-Seewoosagur-Ramgoolam. Il offre une navette aéroport gratuite, une piscine extérieure, un spa et un centre de bien-être. Les chambres sont modernes et équipées d’une connexion Wi-Fi gratuite, d’une télévision par satellite et d’un coffre-fort. Le tarif moyen par nuit est de 120,60 €.
    • Shandrani Beachcomber Resort & Spa: un hôtel 5 étoiles situé sur une péninsule privée de Blue Bay, qui possède 3 plages différentes bordées par le parc marin de Blue Bay. Il propose un service tout compris, avec des activités nautiques, des sports terrestres, un spa et un centre de remise en forme. Les chambres sont spacieuses et décorées avec goût, avec une vue sur le jardin ou la mer. Le tarif moyen par nuit est de 301,32 €.
    • Anantara Iko Mauritius Resort & Villas: un hôtel 5 étoiles situé à proximité du parc marin de Blue Bay, qui offre un cadre luxueux et paisible. Il dispose d’une piscine à débordement, d’un spa, d’un restaurant gastronomique et d’un bar. Les chambres sont élégantes et confortables, avec une terrasse privée, une machine à café Nespresso et des produits de toilette L’Occitane. Le tarif moyen par nuit est de 400 €.

    Hébergement à Blue Bay


    Si vous prévoyez de séjourner à Blue Bay, vous avez un choix varié d’hébergements :

    Oui, il y a des apparts hôtels ou des villas disponibles près de la plage de Blue Bay à l’île Maurice. Selon les résultats de ma recherche web, voici quelques exemples d’établissements que vous pouvez choisir :

    • Blue Paradise: une villa climatisée avec une piscine privée, située à Blue Bay. Elle dispose d’un parking privé et d’une connexion Wi-Fi gratuits. Le tarif moyen par nuit est de 182,25 €.
    • Villa De Alisha: une villa offrant une vue sur la montagne, avec une piscine extérieure, une terrasse et un restaurant. Elle se trouve à environ 700 mètres de la plage de la Pointe d’Esny. Le tarif moyen par nuit est de 140 €.
    • Villa Turquoise: une villa offrant une vue sur le jardin, située à 300 mètres de la plage de Blue Bay. Elle dispose d’une connexion Wi-Fi gratuite, d’une télévision à écran plat et d’une cuisine équipée. Le tarif moyen par nuit est de 53,20 €.
    • AVA BEACH HOUSE: une villa climatisée, située à 500 mètres de la plage de Blue Bay. Elle dispose d’une terrasse, d’un barbecue et d’un parking privé gratuit. Le tarif moyen par nuit est de 72,90 €.
    • Villa Verde : une villa offrant une vue sur la piscine, avec une terrasse et une bouilloire. Elle se trouve à environ 500 mètres de la plage de Blue Bay. Le tarif moyen par nuit est de 120 €.

    Quelques restaurants


    Il y a plusieurs restaurants disponibles près de la plage de Blue Bay, selon vos goûts et votre budget. Voici quelques exemples de restaurants que vous pouvez essayer :

    • Restaurant Le Bougainville: un restaurant qui propose des fruits de mer et des plats créoles, situé à 300 mètres de la plage. Il est ouvert tous les jours de 10h à 22h. Le tarif moyen par personne est de 20 €.
    • Blue Bamboo: un restaurant qui propose de la cuisine italienne et des pizzas, situé à 500 mètres de la plage. Il est fermé le lundi. Le tarif moyen par personne est de 15 €.
    • Sea.Fire.Salt. at Anantara Iko Mauritius Resort & Villas: un restaurant qui propose des plats raffinés à base de fruits de mer et de grillades, situé à 2,1 kilomètres de la plage. Il fait partie d’un hôtel 5 étoiles et offre une vue imprenable sur le lagon. Le tarif moyen par personne est de 50 €.
    • Horizon at Anantara Iko Mauritius Resort & Villas: un restaurant qui propose une cuisine française et indienne, situé à 2,1 kilomètres de la plage. Il fait également partie d’un hôtel 5 étoiles et offre un cadre élégant et romantique. Le tarif moyen par personne est de 60 €.
    • Blue Bay Snack – Blue Bay Tuck Shop
    Plat de poulet, pain et frite sur une table
    Blue-Bay île Maurice @iLeMauriceInside
    Plat de mine frite sur une table, fourchette à la main une personne s'apprête à manger
    Blue-Bay île Maurice @iLeMauriceInside

    On a testé, c’était pas mal, l’accueil du gérant super sympas. Le snack est vraiment en face de la mer, avec la route qui sépare. Cuisine mauricienne, avec au menu le jour ou nous y sommes allé, du poulet grillé, miam, moi j’aime le poulet grillé, avec sauce au miel !

    • Les marchands de glace
    Trois personnes se prennent en selfie avec des glaces à la main
    Blue-Bay île Maurice @iLeMauriceInside

    On a testé ! Ça rajoute du fun ! La glace est bonne, à la mauricienne, parfum au choix, moi j’aime la vanille, avec du caramel. Ils aiment proposer ce qu’ils appellent du « géli », ce sont des éspèces de vermicelles faites avec je pense de l’agar-agar.

    En conclusion, la plage de Blue Bay à l’île Maurice est un véritable joyau de l’océan Indien. Avec son lagon préservé, ses activités nautiques passionnantes et ses options d’hébergement variées, c’est l’endroit parfait pour des vacances. Alors, préparez-vous à vous immerger dans la beauté de Blue Bay et à créer des souvenirs qui dureront toute une vie.

    Découvrez l’île Maurice

  • Pourquoi on a choisi BoursoBank

    Pourquoi on a choisi BoursoBank

    Accueil » Archives pour Fabrice

    C’est très simple ! Nous n’avions plus ni travail ni revenus. Et dans ces moments, vous serez d’accord avec moi, on se met à faire la chasse au gaspillage et on gratte partout. On le rappel quand même, notre projet était de développer quelque chose à l’île Maurice, particulièrement avec ce blog. Alors forcément, on s’est attaqué à chaque ligne de notre compte en banque. On a mis le doigt sur ce qu’on payait en frais bancaire et en services auxquels nous avions souscris. La décision a été prise de quitter notre banque classique et nous tourner vers BoursoBank avec la carte ULTIM, c’était il y a 3 ans et on y est toujours.

    « Cet article n’est pas sponsorisé, il ne nous rapporte donc rien, il ne représente que notre point de vue, seulement ce qu’on en pense. Voilà pourquoi vous ne voyez pas de logo BoursoBank. Et même la couleur, ce n’est pas exactement la même. »

    Fabrice

    Nos critères pour notre prochaine banque

    Ne pas avoir de conditions de revenus

    On avait quelques économies, mais pas de revenu, alors on fait comment ? Surtout que nous souhaitions ouvrir un compte joint et avoir chacun notre propre carte bancaire. Toutes les banques que nous consultions en ligne demandais environ 2000€ de revenu mensuel.

    BoursoBank proposait la carte ULTIM sans aucune condition de revenus, dans le cas où il s’agissait d’une carte à débit immédiat. Aujourd’hui, si vous souhaitez avoir les débits différés, c’est 2 400 € nets de revenus mensuels et sans obligation de domiciliation des revenus. Vous pouvez opter aussi pour une des deux autres cartes, WELCOME et METAL.

    La carte doit être gratuite

    Avec la carte ULTIM, il n’y avait aucune surprise, gratuite, c’est tout. Alors bien sûr, sous conditions, mais rien d’alarmant. Elle restait gratuite à partir du moment où elle était utilisée au moins une fois dans le mois., sinon c’était 15 euros.

    Depuis 3 ans maintenant, nous n’avons jamais payé quoi que ce soit, jamais eu de mauvaises surprises. Une autre carte gratuite pour les nomades et la carte WELCOME, mais la seule payante est la METAL, à 9,90€, normale, y sont incluses plusieurs assurances.

    Les paiements et retraits gratuits à l’étranger

    Notre précédente banque avait des accords avec une banque à l’île Maurice, accord qui malheureusement ne s’est pas poursuivi. Au départ donc, tous nos retraits étaient gratuits, seul de taux de change étant pris en compte. Mais sans l’accord, des frais étaient retenus à chaque retraits, on en faisait donc le moins possible.

    La carte ULTIM de BoursoBank nous offrait déjà 3 retraits chacun gratuits dans le mois, et cela, sans aucunes surprises. Quant aux paiements ils étaient aussi gratuits et illimités. C’est toujours le cas aujourd’hui. Concrètement, quand on allait s’acheter un farata agneau à 75MUR, de souvenir, au Winners, je sortais mon smartphone, ma carte ULTIM installée dans Wallet Apple Pay, et je payais sans contact. Je recevais de suite une notification sur mon appareil avec le montant débité, selon le taux en cours, pas plus ni moins.

    La carte WELCOME ne propose aujourd’hui qu’un seul retrait gratuit par mois, avec paiements illimités. La METAL quant à elle, tout est gratuit et tout est illimité, d’ou aussi les 9,90€ par mois.

    Gérer son compte depuis l’étranger

    L’application BoursoBank est assez simple et intuitive, je n’ai pas grand chose à dire là-dessus. On peut consulter le code de sa carte en cas d’oubli, augmenter ses plafonds, effectuer des virements, en fait, je crois qu’on peut à peu près tout faire. Le site internet aussi bien-sûr est accessible depuis l’étranger.

    En tous cas, nous sommes très satisfaits du site et de l’application qui correspondent à nos besoins en tant que nomade.

    Avoir un interlocuteur

    Quand on décide de quitter une banque classique, c’est aussi dire adieu à un conseiller bancaire. Et bien que l’on entende de plus en plus parler des IA, je pense qu’il est difficile pour tout un chacun d’éliminer totalement de sa vie les services que peuvent offrir un humain, avec sa conscience, ses sentiments, et son empathie. BoursoBank est donc joignable, par mail ou par téléphone, avec sa liste de numéros utiles. Et au bout du fil, pas un robot ou une IA, mais bien un humain tout disposé à répondre à nos besoins, surtout en cas d’urgence.

    Avoir une assurance pour les voyages

    Sans conditions de revenu, difficile d’obtenir une carte offrant les conditions de niveau premium. Voici un aperçu des principales assurances généralement associées à la carte ULTIM de BoursoBank :

    Assurance Voyage :

    • Elle peut inclure une couverture pour les accidents de voyage, les frais médicaux d’urgence à l’étranger, l’annulation de voyage pour diverses raisons (maladie, accident, etc.), ainsi que la perte, les dommages ou le vol de bagages.
    • Souvent, les détails spécifiques de la couverture, les plafonds et les conditions d’utilisation varient en fonction du contrat et des mises à jour de Boursorama Banque.
    • En cas d’interruption imprévue de votre voyage, l’assurance de la carte ULTIM peut couvrir les frais supplémentaires que vous pourriez engager, tels que le coût d’un vol de retour anticipé.

    Assurance Location de Voiture :

    • La carte ULTIM offre généralement une garantie de location de voiture qui couvre les dommages matériels et les vols de véhicules de location.
    • Cette assurance peut vous faire économiser de l’argent en évitant de souscrire une assurance supplémentaire lorsque vous louez une voiture.

    Assurance Responsabilité Civile à l’Étranger :

    • Cette assurance peut vous protéger contre les réclamations de tiers pour des dommages matériels ou corporels que vous pourriez causer à l’étranger.

    Assurance Décès et Invalidité :

    • La carte ULTIM offre une assurance décès et invalidité en cas d’accident de voyage, avec la prise en charge des frais d’incinération, d’inhumation ou de transport en cas de décès à l’étranger.

    Assistance Médicale à l’Étranger :

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  • Drone à l’île Maurice : la règlementation

    Drone à l’île Maurice : la règlementation

    Accueil » Archives pour Fabrice
    Deux amis utilisant un drone avec un contrôleur debout près de la rivière

    Quelle est la règlementation pour faire voler son drone à l’île Maurice ? C’est une question que beaucoup se posent, et j’ai pas mal galéré pour avoir une réponse claire et officielle. J’ai trouvé des on-dit, mais sans certitudes. Ma dernière démarche a donc été de contacter le Department of Civil Aviation (DAC) à l’île Maurice, et ils m’ont répondu. Dans cet article, je fais référence à la règlementation. Je donne des explications telles que je les ai comprises, et d’après les réponses données par le DAC.

    EN RÉSUMÉ DE L’ARTICLE

    Pour un usage récréatif, il faut obtenir l’autorisation du propriétaire du terrain privé où l’on souhaite faire voler son drone, et ne pas dépasser une hauteur de 122 mètres. Il est interdit de faire voler son drone dans un espace public, à proximité de l’aéroport, au-dessus d’une zone congestionnée, d’une zone réglementée ou dangereuse, ou d’un rassemblement de plus de 500 personnes. Il est également interdit de faire voler son drone la nuit, ou à moins de 50 mètres de tout navire, véhicule ou structure qui n’est pas sous le contrôle du pilote. Il faut également respecter le droit à la vie privée des personnes.

    Pour un usage professionnel ou dans un espace public, il faut soumettre une demande au ministère de l’Aviation civile, en fournissant un formulaire de demande, un manuel opérationnel, une licence RPA ou équivalente, une attestation d’assurance, et une approbation de l’Autorité des technologies de l’information et de la communication. Il faut également payer des frais de 10 000 Rs (roupies mauriciennes), valables pour une période de trois ans. Il peut être nécessaire d’obtenir d’autres autorisations selon le type d’activité réalisée avec le drone.

    Pour transporter son drone à l’île Maurice, il faut respecter la règlementation des compagnies aériennes concernant les batteries au lithium. Si la puissance de la batterie est supérieure à 160 Wh, le drone et sa batterie de rechange sont interdits en cabine et en soute. Si elle est inférieure ou égale à 160 Wh, le drone, complètement éteint, est autorisé en cabine et en soute. La batterie de rechange est autorisée en cabine, mais interdite en soute.

    Puis-je emmener mon drone à l’île Maurice ?

    Oui, mais tout dépend du type de drone. Vous pouvez aussi consulter l’article complet de StudioSport sur le sujet.. Air France rappelle qu’en « raison de leurs batteries au lithium, les drones sont soumis à une réglementation particulière. Si la puissance de la batterie est supérieure à 160 Wh, le drone et sa batterie de rechange sont interdits en cabine et en soute. Et si elle est inférieure ou égale à 160 Wh, le drone, complètement éteint, est autorisé en cabine et en soute. La batterie de rechange est autorisée en cabine ; en revanche, elle est interdite en soute. »

    La règlementation pour voler avec son drone à l’île Maurice

    Tout d’abord, il y a bien une règlementation à respecter pour utiliser son drone à l’île Maurice. La dernière a été rédigée en 2016, et se nomme Mauritius Civil Aviation (Amendment) Regulations, mais n’arrivant pas à tout comprendre, je me suis humblement adressé par email au Department of Civil Aviation, par ces mots : « Je suis en possession d’un drone de moins de 7 kilos, un DJI Mavic Air que je souhaite faire voler sans but commercial. J’ai consulté tous les documents, notamment MAURITIUS CIVIL AVIATION REGULATIONS (AMENDMENT 2016). Cependant, je n’ai pas réussi à trouver quels étaient les no Fly zones. Ainsi, souhaitant respecter la législation locale, pourriez-vous me dire s’il vous plait quelles sont les no Fly zones ? Je ne sais pas à quoi correspondent les zones A, C, D et E. Je vous remercie beaucoup pour votre aide. »

    La réponse a été assez rapide. Il existe deux types d’exploitation d’un drone à l’île Maurice : professionnel et loisir. 

    ▪️Drone pour le loisir

    Dans un cas comme dans l’autre, un pilote de drone n’est pas autorisé à opérer dans une zone où le public peut accéder, notamment aux plages et aux abords de l’aéroport. Il est possible de faire voler un drone que dans une propriété privée et à une hauteur ne dépassant pas 122 mètres et pendant la journée, uniquement avec la permission du propriétaire. Maintenant, pour faire voler son drone à Maurice, à l’extérieur de sa propriété privée, il y a un minimum de règles à respecter.

    Les limites imposées par la règlementation

    Il est interdit de voler dans l’espace aérien de classe A, de classe C, de classe D ou de classe E. Une classe définit un niveau de contrôle de la zone en question, c’est à dire un ensemble de procédures auxquelles doit se conformer le pilote, un ensemble de règles qu’il doit respecter, mais aussi un ensemble de services qui lui sont accordés. Par exemple, à l’île Maurice, il est interdit de voler dans l’espace aérien de classe C, espace qui correspond d’après les documents mis à disposition, à l’aéroport Sir Seewoosagur Ramgoolam. D’ailleurs, il est interdit de faire voler son drone dans un rayon de 27 kilomètres autour de l’aéroport de Maurice. Dans cette zone, les vols d’aéronefs sont donc controlés.

    En classe C, le pilote est en contact avec le controleur aérien, donc difficile avec un drone d’assurer un tel contact. De plus, il doit assurer une séparation. La séparation consiste à maintenir un aéronef à une distance minimale d’un autre aéronef afin de réduire le risque de collision. Ce sont les controleurs aériens qui s’en chargent. 

    Zone restrictive de 27 kilomètres autour de l’aéroport Sir Seewoosagur Ramgoolam

    Cette fameuse zone restrictive de 27 kilomètres autour de l’aéroport Sir Seewoosagur Ramgoolam nous amène à un point décevant. Si par exemple vous envisagez de survoler les chutes d’Alexandra, ou le cratère du Trou aux Cerfs, vous serez en plein dedans ! C’est donc interdit.

    Vous ne pouvez pas non plus élever votre drone à une hauteur supérieure à 122 mètres. Si vous survolez la propriété d’une personne, vous devez avoir son autorisation. Ne volez pas au-dessus d’une zone congestionnée ou à moins de 150 mètres de cette zone.

    Le Department of Civil Aviation proscrit le survole d’une zone réglementée ou dangereuseIl y a pas mal de zones interdites, règlementées ou dangeureuses à l’île Maurice pour les drones. Par exemple, et toujours d’après les documents fournis, il est interdit de survoler le site de l’émetteur MBC dans un rayon de 100 mètres autour de ce dernier. Mais bon, de toute façon, ce site se trouve dans le fameux rayon 27 kilomètres.

    Il y a encore trois limites à ne pas dépasser. Survoler un rassemblement organisé à ciel ouvert de plus de 500 personnes ou à moins de 150 mètres de ce rassemblement. Voler à moins de 50 mètres d’un navire, véhicule ou structure qui n’est pas sous le contrôle de la personne responsable. Et enfin, voler la nuit.

    Pour aller plus loin 

    Vous pouvez aller plus loin dans vos recherches en consultant la publication d’information aéronautique (AIP) ENR 5.1 qui définit et contient les emplacements des zones interdites, réglementées et dangereuses à Maurice et l’AIP ENR 3.4-9 qui contient le diamètre de la fameuse zone de contrôle de Maurice.

    Les définitions et localisations des différentes classes d’espace aérien sont accessibles via les liens suivants : ENR 1.4 CLASSIFICATION DE L’ESPACE AÉRIEN ATS et ENR 2. SERVICES DE LA CIRCULATION AÉRIENNE ESPACE AÉRIEN ENR 2.1 FIR, UIR, TMA.

    ▪️Drone pour une utilisation professionnelle

    Si vous envisagez de voler partout avec votre drone, et exploiter ses images pour en tirer un bénéfice, vous entrez dans la catégorie professionnelle. Vous devez devenir un opérateur agréé à Maurice, et pour acquérir ce statut, vous devrez demander et obtenir l’autorisation du Département de l’Aviation Civile.

    Afin de devenir un pilote agréé à Maurice, d’après la partie 91B du règlement de l’aviation civile de 2016, vous devrez soumettre les documents suivants qui seront examinés :

    Ce n’est qu’après examen que vous sera délivré une autorisation d’exploitation de votre drone à l’île Maurice.

    Maintenant, revenons sur les chutes d’Alexandra ou la Roche qui pleure. Comme évoqué plus haut, sachez que ces lieux se trouvent dans la zone de contrôle de la circulation aérienne. Il vous faudra donc respecter la règlementation sur l’exploitation d’un drone à l’île Maurice. En tant que tel, vous devrez demander, en plus du statut de professionnel, une autorisation spéciale conformément au règlement 91A (6). Une lettre officielle décrivant l’opération, un kit de sécurité reprenant toutes les précisions nécessaires en termes de sécurité du vol et une évaluation des risques de l’opération, doivent accompagner la demande d’autorisation spéciale.

    Combien ça coûte pour un pro ?

    Sachez que les frais pour le traitement de la demande d’autorisation sont de 213€ (MUR10000). Les frais pour l‘autorisation spéciale sont de 21€ (MUR1000) et sont valables pour une durée définie.

    Le Department of Civil Aviation vérifiera votre licence de pilote de drone auprès de l’autorité émettrice afin de l’authentifier, cette procédure prend un certain temps.

    Le pilote doit aussi se conformer à la loi Informatique et Libertés qui prévoit la protection du droit à la vie privée des personnes compte tenu de l’évolution des techniques utilisées pour capter, transmettre, manipuler, enregistrer ou stocker des données relatives aux personnes.

    La règlementation pour les drones est réelle à l’île Maurice

    Malheureusement, la règlementation pour utiliser son drone à l’île Maurice n’est pas la même qu’en Europe ou la catégorie n’est plus déterminée par l’usage, loisir ou professionnelle, mais par le niveau de risque. Avec mon petit drone, je suis donc dans la catégorie « open », pour des opérations à faible risque (vol en visibilité directe dans des zones géographiques à faible risque pour le trafic aérien et les personnes). 

    Malheureusement à Maurice, il n’y a pas de centre de formation agréé, en tout cas, jusqu’au moment ou j’ai écris ces lignes.

    Au final, une personne pourra faire voler son drone en toute sérénité à l’île Maurice en dehors de la zone contrôler de 27 kilomètres autour de l’aéroport. Elle devra néanmoins respecter la règlementation de base. Sinon, il lui faut passer pro, et pour chaque vol en zone protégée, il faudra faire une demande spéciale. Malheureusement à Maurice, il n’y a pas de centre de formation agréé, en tout cas, jusqu’au moment ou j’ai écris ces lignes.

    ?‍? VOILÀ !!!!!!!!!!!!!!!!!!!

    S’il vous plait, n’hésitez à donner votre retour sur le sujet ! Je vous lirais avec joie ?

    Découvrez l’île Maurice

  • L’île Maurice, bientôt nation spatiale avec son nano-satellite MIR-SAT 1

    L’île Maurice, bientôt nation spatiale avec son nano-satellite MIR-SAT 1

    Beaucoup de nations veulent conquérir l’espace, et s’organisent actuellement pour envoyer l’homme sur Mars. Des projets de bases lunaires servant d’escale pour atteindre Mars sont de plus en plus concrets. 

    On parle de milliards de dollars ! 

    Entre les Etats-Unis avec Space X et La Nasa, la Russie avec Roskosmos, la Chine avec l’Administration spatiale chinoise (CNSA), tout le monde veut sa part du gâteau. 

    Mais à côté de ces projets titanesques, certaines nations commencent leur conquête en envoyant un nano-satellite dans l’espace. Et c’est le cas de l’île Maurice. 

    Il s’appelle MIR-SAT 1, et sera en orbite normalement en mai 2021. Et en attendant de profiter des merveilleuses plages de Maurice, parlons de la genèse du projet.

    La genèse du nano-satellite MIR-SAT 1

    En 2010, le Bureau des affaires spatiales des Nations Unies (UNOOSA) a lancé la HSTI (Initiative sur les technologies spatiales humaines). Cette dernière vise à donner à davantage de pays une part du gâteau. Ces pays peuvent s’impliquer dans les activités liées aux vols spatiaux habités et à l’exploration spatiale. 

    Les Nations Unis ont lancé un appel pour encourager les pays émergents et en développement à participer à la recherche spatiale. L’accès à l’espace doit être l’affaire de tous. 

    Mais alors, comment de tels pays pourraient injecter des milliards de dollars pour la recherche spatiale ?

    Les nano-satellites se démocratisent avec KiboCUBE

    Dans ce cadre, le Bureau des affaires spatiales des Nations Unies (UNOOSA) et l’Agence japonaise d’exploration aérospatiale (JAXA) ont crée un programme de coopération qui s’appelle KiboCUBE. Kibo est un module d’expérimentation japonais (Kibo) de la Station spatiale internationale (ISS).

    Voir image.

    Le programme KiboCUBE offre aux nations qui s’y inscrivent l’opportunité de mettre un nanosatellite en orbite, à partir du Kibo de l’ISS

    On appelle ces nano-satellites des CubeSats.

     Ils mesurent 10x10x10 cm et pèsent moins de 10 kg. Ce sont des satellites artificiels de petite taille, mesurant quelques dizaines de centimètres de côté. Les nations qui participent à ce programme n’ont pas besoin de développer ni d’investir dans un propulseur comme une fusée pour envoyer leur nano-satellite dans l’espace. 

    Le CubeSat voyagera dans un véhicule de ravitaillement. Ce véhicule quittera la terre pour transporter équipement, nourriture et eau jusqu’à la Station spatiale. Une fois sur l’ISS, le nano-satellite, sera déployé depuis le bras du Kibo de l’ISS à environ 400km en orbite.

    L’île Maurice présente son MIR-SAT 1

    Le Kenya, par exemple, a commencé son voyage dans l’espace en mars 2016. C’est l’Université de Nairobi qui a postulé à KiboCUBE. Le satellite proposé, 1KUNS-PF, a été déployé en orbite le 11 mai 2018, faisant du Kenya une nation spatiale. La mission 1KUNS-PF est une démonstration technologique. Elle fut développée grâce à la collaboration entre l’Université de Nairobi et l’Université de Rome La Sapienza, dans le but de tester la technologie en orbite.

    L’île Maurice, quant à elle, s’est inscrite au programme en présentant son projet de nano-satellite MIR-SAT 1. En juin 2018,  elle s’est vu offrir la possibilité, pour la première fois de son histoire, de construire et de déployer son propre nano-satellite.

    L’utilité d’un CubeSat

    Pour une nation, un CubeSat est aujourd’hui une porte d’entrée dans le monde de l’aérospatiale. Elle lui offre l’opportunité de développer des compétences dans le domaine, en menant des recherches par exemple. 

    Cela peut aussi amener des jeunes écoliers à se prendre de passion pour cet univers sans limite, et pourquoi pas créer des vocations. Pour ma part, j’ai toujours été passionné par l’astronomie et la cosmologie. J’ai hérité cela de mon père, pour qui j’avais offert un super télescope !

    La recherche spatiale nous permet de bénéficier de technologies au quotidien qui nous paraissent pourtant aujourd’hui banales, tels que la météo, le smartphone, le GPS et même la médecine. En somme, un nano-satellite permet à une nation d’acquérir une expérience et un savoir faire lui ouvrant d’autres portes.

    Celui de l’île Maurice, le MIR-SAT 1, sera contrôlé et manoeuvré, une fois déployé sur orbite, depuis un bâtiment à Ébène. C’est là que seront collectées des données très utiles. En effet, le nano-satellite étant équipé d’une caméra, permettra aux équipes aux sols d’effectuer la surveillance des océans par exemple. Bien-sûr, cette caméra bien que puissante, ne permettra pas de voir clairement quel bonbon Haribo vous êtes en train de manger !

     

     

    Histoire de l'île Maurice

    L’exploration a d’abord commencé sur Terre

     

  • Les Hollandais à l’île Maurice

    Les Hollandais à l’île Maurice

    histoire de L’île Maurice

    Les Hollandais

    L’histoire de L’île Maurice se poursuit avec Maurice de Nassau né le 14 novembre 1567. Il devient à l’âge de 20 ans gouverneur des Pays-Bas. Son objectif est la conquête. Il remporte des victoires sur les Espagnols. Pour conquérir les Indes, en 1592, il envoie des espions sur les bateaux Portugais qui se rendent aux Pays du Soleil Levant. Entre 1598 et 1602, les Néerlandais vont envoyer des dizaines de navires dans l’Océan Indien. En 1598, ils débarquent sur une des perles de cette étendue, à Grand Port, sous le commandement de l’Amiral Wybrand Van Warwyck. Les marins vont alors baptiser ce merveilleux bout de terre du nom de Mauritius, en l’honneur de leur gouverneur Maurice de Nassau. Quatre ans plus tard, les différentes petites compagnies commerciales néerlandaises qui tentent de faire fortune avec les produits de l’Orient se regroupent en une seule, la Compagnie néerlandaise des Indes orientales, le 20 mars 1602.

    Picnic hollandais à l'île Maurice
    Par Goodrich, Frank Boott — NYPL Digital Gallery, Domaine public

    Les Hollandais comprennent que l’île Maurice a un gros potentiel. Elle est située sur la Route des Indes entre l’Afrique et l’Orient. Alors en 1638, ils vont commencer à la coloniser. Mais qui sont les hommes et les femmes qui auront pour but de la peupler ? Qui sont ceux qui devront y travailler dur pour y survivre ? Ce sont des esclaves Africains, Asiatiques et Malgaches, qui à partir de 1642 vont organiser la résistance. On les appelle les Marrons. Un terme utilisé à l’époque pour désigner les animaux domestiques retournant à l’état sauvage. Les Marrons se retrouvent en petit groupe dans les montagnes. Le Morne Brabant est aujourd’hui symbole de l’esclavage à Maurice. L’histoire de L’île Maurice se poursuit donc ainsi tristement.

    L’échec des Hollandais à L’île Maurice

    L’histoire nous raconte que les Néerlandais auront développé à Maurice le commerce des esclaves afin d’exploiter les richesses de l’île. En effet, à cette époque, « les Compagnies des Indes préféreront puiser dans les réservoirs de main-d’œuvre locale trouvant de nombreux avantages économiques. Le commerce des esclaves étant déjà une pratique courante dans les pays convoités par les nouveaux colons, ils investissent cette activité nouvelle pour ravitailler en main d’œuvre les îles de l’océan Indien », d’après Mr. Sudel Fuma, Professeur d’histoire ( Université de La Réunion, Directeur de la Chaire Unesco)

    Les premiers colonisateurs de l’île Maurice vont bien en profiter. Seulement voilà, on leur reproche d’avoir éradiqué du bois précieux comme l’ébène. Le célèbre Dodo, aura aussi été une de leurs victimes.

    L’île Maurice de nouveau seule

    Malgré le commerce des esclaves, et la tentative de colonisation, les Néerlandais décident de quitter l’île Maurice en 1712 car les affaires ne sont pas bonnes. A-t-on aujourd’hui une trace de leur passage ? La réponse est oui. Citons la montagne Peter Both. Peter Both était le nom d’un néerlandais né en 1568 et mort à l’île Maurice le 6 mars 1615. Il représentait l’autorité Néerlandaise dans les Indes.

    Les cerfs et la canne à sucre auront été introduits par ces derniers. Ainsi, la tentative de colonisation de l’île Maurice par les Hollandais fut un échec. Au moment de quitter l’île, que sont devenus les esclaves qui y vivaient ? Se trouvaient-il encore des esclaves le jour où les Français ont annexé l’île Maurice le 20 septembre 1715, soit 3 ans plus tard ? Je continue à chercher la réponse. En attendant, poursuivons le récit avec l’arrivée des Français.

    Les français à l’île Maurice

    Les Français reprennent la main à l’île Maurice.

  • L’esclavage et l’île Maurice

    L’esclavage et l’île Maurice

    histoire de L’île Maurice

    L’esclavage sur la Route des Indes

    David Hume, philosophe écossais du XVIIIe siècle, a écrit, je cite, « Je soupçonne volontiers tous les Noirs, et de façon générale toutes les autres espèces d’hommes, d’être par nature inférieurs aux Blancs ». Cette pensée est manifestement celle que beaucoup ont soutenu des siècles auparavant, et continué de soutenir par la suite. Car il ne faut pas s’y méprendre, l’esclavage existait déjà à l’époque depuis des milliers d’années. On dit que Maurice de Nassau a posé les pieds à l’île Maurice en 1598. Mais avant de poursuivre l’histoire de l’île Maurice, posons ensemble les bases du contexte historique dans lequel s’inscrit son récit. 

    Esclavage île Maurice

    L’esclavage sur la Route des Indes

    Pendant longtemps, les prisonniers de guerres entre tribus africaines étaient vendus à des marchands durant la période pré-coloniale. Dès le Ve siècle, les commerçants Arabes, Chinois et Indiens sont très demandeurs. De plus, le commerce des esclaves est une manne pour les navigateurs Arabes dans l’Océan Indien aux VIIIe et Xe siècles.

    Mais avec le temps, les Européens ont commencé a s’intéresser sérieusement aux produits de l’Orient. Cependant, ils souhaitent aussi christianiser les populations découvertes. Christophe Colomb par exemple, bien qu’explorateur de renom, touchera à la dignité des autochtones qu’il rencontrera sur la Route des Indes qu’il cherchait en 1492. Mais au lieu de tomber sur l’Indes et ses épices, il tombe sur les Amériques et les Antilles.

    L’esclavage et l’île Maurice

    Malheureusement, l’histoire de l’île Maurice est aussi liée à l’esclavage. Pour exploiter les terres riches en canne à sucre, les hommes vont exploiter les habitants. C’est un fait, on vend de l’or et des épices, mais aussi des esclaves. Dans l’Occident, un commerce triangulaire se met en place de l’Europe à l’Afrique, de l’Afrique aux Amériques, et des Amériques à l’Europe. Des bateaux négriers achèteront des esclaves en Afrique pour ensuite les revendre sur des marchés aux esclaves. Les colonies en ont besoin pour travailler à extraire la matière première.

    Entre les XVIIe et XIXe siècles, ce sont plus de 12 millions d’Africains qui ont été réduits en esclavage. Pour l’Océan Indien, ce serait 4 millions de personnes qui auraient quitté l’Afrique pour travailler comme esclave à Madagascar, les Comores et les Mascareignes, donc aussi L’île Maurice entre les XVIIIe et le XIXe siècles. Les Pays-Bas, la France et l’Angleterre entre autres utiliseront les Compagnies des Indes Orientales. Chacune aura la sienne, l’objectif étant de contrôler le commerce asiatique.

    Les Hollandais

    Les Hollandais comprennent que l’île Maurice a un gros potentiel. Elle est située sur la Route des Indes entre l’Afrique et l’Orient. Alors en 1638, ils vont commencer à la coloniser.

  • La route vers les Indes

    La route vers les Indes

    histoire de L’île Maurice

    La route vers les Indes

    Le 8 juillet 1497, le navigateur Vasco de Gama quitte Lisbonne au Portugal. Le Portugal justement, deviendra l’auteur d’un ancien nom de l’île Maurice. Il y reviendra le 8 septembre 1499 en ayant réussi à longer la côte ouest-africaine pour rejoindre le sud, puis remonter vers le nord par la côte est et ainsi traverser l’océan Indien en direction des Indes. Cet explorateur reviendra à Lisbonne chargé d’épices. Il est le premier européen à ouvrir cette route tant recherchée. Cette route qui a ouvert la voie à l’histoire de l’île Maurice. Mais pour cela, il se fera aider d’un navigateur arabe très expérimenté. Par la suite, beaucoup emprunteront cette route et forcément, feront une halte à l’île Maurice.

    Quel est l’ancien nom de l’île Maurice

    D’ailleurs, les premières cartes de Maurice, Rodrigues et la Réunion datent de 1502. Elles sont l’oeuvre d’Alberto Cantino. On attribue donc la découverte de l’île Maurice aux Portugais, bien que le nom qui lui ai été donné sur ces cartes est arabophone, Dîna Arobi. Dîna Arobi, c’est donc un ancien nom de l’île Maurice. Bien-sûr, au vue de l’histoire, et comme nous l’avons évoqué dans les débuts de l’article, les arabes, les phéniciens et chinois avaient déjà sillonné l’Océan Indien. Mais l’écriture et le papier attestent l’histoire. Alors, faute de preuves de ce genre, l’histoire de l’île Maurice gardera que la découverte de l’île, et plus largement des Mascareignes est attribuée aux portugais.

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    Personne ne s’installe à l’île Maurice

    Les Espagnols sont bien décidés à déloger tous les comptoirs arabes présents en Inde. Tout le monde veut profiter de ce juteux commerce aux épices. C’est alors que commence le 20 septembre 1519 « le plus grand exploit naval de l’histoire ». Comme Christophe Colomb avant lui, Fernand Magellan est convaincu que le plus court chemin pour atteindre les Indes, c’est de passer par l’Amérique du Sud. Cette décision l’amènera dans un voyage planétaire. On lui doit l’appellation « Océan Pacifique ».

    Ainsi, jusqu’ici, ni les Phéniciens, ni les Arabes, ni les Chinois, ni les Espagnols, ni aucun autre peuple qui en aient eu l’occasion, ne s’installent à l’île Maurice. Pourtant, ce petit paradis de l’océan indien va sérieusement intéresser 3 nations en particulier. Nous finissons donc ce sujet par une virgule au 20 septembre 1519, et nous le reprendrons à partir de l’année 1584.

    L’esclavage sur la Route des Indes

    David Hume, philosophe écossais du XVIIIe siècle, a écrit, je cite, « Je soupçonne volontiers tous les Noirs, et de façon générale toutes les autres espèces d’hommes, d’être par nature inférieurs aux Blancs ». Cette pensée est manifestement celle que beaucoup ont soutenu des siècles auparavant, et continué de soutenir par la suite.

  • Des Épices au Traité de Tordesillas

    Des Épices au Traité de Tordesillas

    L’histoire de Maurice

    Des Épices au Traité de Tordesillas

    L’Histoire et la recherche des îles aux épices

    Au XIIIè siècle, beaucoup de marchands Vénitiens s’installent à Constantinople (Istanbul) pour faire fortune. C’est le cas du père de Marco Polo, grand explorateur. Ce dernier est né à Venise en 1254. Puis à l’âge de 17 ans, il commence un voyage incroyable avec son père et son oncle, jusqu’en Asie. Ils rentreront 24 ans plus tard. Cet explorateur aura aussi contribué de près ou de loin à l’histoire de l’île Maurice.

    Planisphère
    Pieced together from Biblioteca Estense, Modena, Italy, Domaine public, Lien

    L’histoire et Christophe Colomb

    Nous sommes maintenant à la fin du XVe siècle, et les marchants arabes, passant par les terres, sont toujours ceux vers lesquels on doit se tourner pour acquérir des produits rares, raffinés et lointains, notamment d’Inde. A cette époque, l’épice et l’or étaient très demandés en Europe. L’or permet par exemple de s’offrir des produits de luxe d’Orient. Les Européens se mettent donc à la recherche d’une route maritime menant directement aux pays fournisseurs situés à l’Ouest. Ils veulent des épices pour rehausser le goût de leur plat.

    L’histoire de l’île Maurice est donc bien liée aux épices. Île aux mille saveurs exceptionnelles. Bref, revenons à notre sujet ! Christophe Colomb pense pouvoir parvenir à trouver la Route des Indes en passant par l’Ouest. Ce qui reviendrait aujourd’hui à penser rejoindre l’Inde depuis l’île Maurice en passant par l’Océan Atlantique et les Etats-Unis. Le 3 août 1492, il quitte donc l’Espagne pour entreprendre ce long voyage. Sa découverte des Amériques et de ces îles plongera davantage le monde dans le commerce des esclaves.

    L’Histoire de Maurice et le Traité de Tordesillas

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    Traité de Tordesillas ; Par Original: Biblioteca Nacional de LisboaPhoto: User:Joserebelo — Biblioteca Nacional de Lisboa, Domaine public

    De plus, l’Espagne et le Portugal sont des explorateurs qui nourrissent de grandes ambitions. Ces puissances navales souhaitent avoir la maîtrise des terres et du commerce et vont attaquer plusieurs points de vente arabes. Les Européens souhaitent s’enrichir. Eux aussi sont sur les traces des célèbres îles aux épices ! Eux aussi veulent entrer dans l’histoire de l’île Maurice. Alors, incroyable mais vrai, mais le 7 juin 1494, un décret papal va changer le visage du monde, le Traité de Tordesillas.

    Avec une simple ligne, le pape Alexandre VI va couper la Terre en deux. Il autorise l’Espagne et le Portugal à christianiser, s’approprier et défendre les terres nouvellement découvertes respectivement à l’Ouest et à l’Est de cette ligne. Rappelons au passage que le terme « découverte » n’est pas véritablement approprié dans la mesure où plusieurs de ces terres sont déjà habitées. Beaucoup d’autochtones seront d’ailleurs traités de façons dégoûtantes, répugnantes et révoltantes. Mais quel rapport tout cela a-t-il avec l’histoire de l’île Maurice ?

     

    La Route vers les Indes

    Le 8 juillet 1497, le navigateur Vasco de Gama quitte Lisbonne au Portugal. Il y reviendra le 8 septembre 1499 en ayant réussi à longer la côte ouest-africaine pour rejoindre le sud, puis remonter vers le nord par la côte est et ainsi traverser l’océan Indien en direction des Indes.